CENDRIER Gérard
Auteur de la fiche : Dominique MORIN
Gérard CENDRIER
Né en 1919, il est franciscain (« frère Gérard Martin »)
Il est requis pour le Service du Travail Obligatoire, loi de Vichy destinée à envoyer tous les jeunes nés en 20-22 fournir de la main-d’œuvre à l’Allemagne.
En Allemagne où il arrive en 1943, il est affecté à la Reichsbahn de Cologne. Ils sont douze étudiants franciscains, formant une chorale « les alouettes de France», qui chante aux fêtes de l’Amicale ou aux enterrements.
Les activités interdites qu’ils mettent en place relèvent de l’entraide, visites aux malades, contacts multiples. Gérard Cendrier est le responsable de leur groupe d’action catholique.
En application du décret nazi du 3/12/43 contre l’action catholique française parmi les Travailleurs français en Allemagne nazie, ils sont dénoncés, arrêtés à 12 le 13 juillet, interrogés de façon sadique à la prison de Brauweiler à cause de leurs activités apostoliques et de l’entraide qu’ils apportent aux Travailleurs forcés.
Ils sont déportés à Buchenwald (G. Cendrier n°81770 ; P. Le Ber n°81747 ; J. Paraire n°81758 ; A. Boucher n°8174) et transférés dans divers kommandos.
Gérard Cendrier décède le 24 janvier 1945 à la sortie de l’infirmerie de Langenstein, où il n’avait pas été admis.