PARAIRE Joseph

Auteur de la fiche : Dominique MORIN

Joseph PARAIRE

Né le 2 décembre 1919 à Vincennes. En 1938, il entre chez les franciscains et devient « frère Louis ».

Il est requis pour le Service du Travail Obligatoire, loi de Vichy destinée à envoyer tous les jeunes nés en 20-22 fournir de la main-d’œuvre à l’Allemagne.

En Allemagne où il arrive en 1943, il est affecté à la Reichsbahn de Cologne. Ils sont douze étudiants franciscains, formant une chorale « les alouettes de France», qui chante aux fêtes de l’Amicale ou aux enterrements.

Les activités interdites qu’ils mettent en place relèvent de l’entraide, visites aux malades, contacts multiples. Gérard Cendrier est le responsable de leur  groupe d’action catholique.

En application du décret nazi du 3/12/43 contre l’action catholique française parmi les Travailleurs français en Allemagne nazie, ils sont dénoncés, arrêtés à 12 le 13 juillet, interrogés de façon sadique à la prison de Brauweiler à cause de leurs activités apostoliques et de l’entraide qu’ils apportent aux Travailleurs forcés.

Ils sont déportés à Buchenwald (G. Cendrier n°81770 ; P. Le Ber n°81747 ; J. Paraire n°81758 ; A. Boucher n°8174) et transférés dans divers kommandos.

Joseph Paraire décède le 26 avril 1945, dans un wagon d’un « train de la mort », près de Pocking (Bavière). Ces restes ont été transférés et inhumés à Vincennes.