Yvonne DUMONT

Inscrite au parti communiste en 1934, cette institutrice y demeure lorsqu’il est déclaré illégal à l’automne 1939. Elle accomplit ses premières actions de résistance dans la région de Rouen tout en continuant à exercer son métier. Recherchée par la police, elle devient clandestine à partir de juin 1941. Elle a vingt-huit ans et ses prénoms de guerre sont Arlette et Martine. Elle rejoint les Comités féminins de résistance en zone nord et couvre ainsi une vingtaine de départements. En 1943, elle est condamnée par contumace à dix ans de travaux forcés par la Cour spéciale de Rouen. Elle intègre bientôt la direction de ce qui devient l’Union des femmes françaises et apporte son aide aux familles de prisonniers et de déportés. Devenue sénateur après la guerre, elle est également représentante de la Fédération démocratique internationale des femmes à l’UNESCO et fait toujours partie de la présidence collégiale de l’UFF.