Stéphane BARSONY

Est né le 9 décembre 1915 à Brasov, dans la Transylvanie roumaine, où son père était avocat. Après des études au lycée, les portes des universités étant fermées pour les juifs, au nom d’un antisémitisme d’Etat. Il quitte sa famille et la Roumanie et s’inscrit à la faculté de Bologne. En proie au fascisme et à la folie nationaliste, l’Italie de Mussolini n’était pas très accueillante pour les étudiants étrangers. Stéphane Barsony décide de poursuivre ses études à Montpellier, puis à Toulouse où il y arrive en 1934. Quand le Front populaire arrive au pouvoir en France et que la guerre d’Espagne commence s’ouvre pour Stéphane « des années d’entraide, de solidarité, et aussi de combats ». Il s’engage dans les Brigades internationales et participe aux combats sur le front l’Ebre où il contribue à la mise sur pied d’infirmeries et de services de santé.

En juin 1940 en France, à Toulouse il entre très tôt dans la clandestinité et entre dans la 35° brigade de la MOI (Main d’œuvre immigrée), qui participa à Toulouse et dans sa région à l’action de la Résistance.

A l’artisanat collectif (récupération et réparation d’armes et fabrication de faux papiers) Stéphane ajouté sa qualité de médecin. Durant les combats, il dut au sang-froid et à l’audace de sa compagne, Madeleine Santucci, qui devint son épouse, de se tirer de très mauvais pas

Après la guerre il ouvrit un cabinet médical à Toulouse ouvert à tous les anciens de la Résistance, aux sans-argents et aux militants de tout poil.

Stéphane Barsony s’est éteint à Saint-Orens près de Toulouse le 9 septembre 1999 à l’âge de 84 ans, après une vie consacrée à tous les combats contre le malheur des hommes.