Pierre JACQUOT

Est né en 1902 à Vrécourt (Vosges), il était un des officiers. les plus brillants de sa génération et l’un de ceux que l’on appelait alors des « soldats républicains », c’est à dire marqués par leurs amitiés à gauche. Ainsi fit-il partie de l’entourage d’Edouard Daladier en 1938-1939, après avoir passé quatre ans dans la Légion étrangère, suivi les cours des écoles de guerre française et belge et appartenu au 2°bureau.

En 1939 il est commandant d’un bataillon pendant la campagne de juin 40 et est deux fois blessé. Ne cachant pas son peu de sympathie pour Vichy, dès 1941 il entre dans la Résistance. Il est arrêté une première fois par la police allemande, il s’évade et gagne la Corrèze où il participe à la mise sur pied des maquis du Périgord et de Corrèze qui mènent les combats contre la division « Das Reich » qui remonte vers le front de Normandie. C’est en participant à l’organisation des maquis qu’il rencontre André Malraux « colonel Berger » dont il va devenir l’adjoint. C’est avec lui qu’il met sur pied la brigade Alsace-Lorraine composée de maquisards et qui combattra au sein de la l° armée française. Après la guerre, resté très lié à André Malraux, il poursuit sa carrière militaire qu’il termine Inspecteur général de l’Armée de Terre puis commandant en chef des forces alliées « Centre Europe ». Toujours indépendant à l’encontre de la plupart de ses pairs, en 1958 il s’était refusé à faciliter le retour du général de Gaulle.