JOGUET Max

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Max JOGUET

Le gardien Max Jean Joguet est une victime collatérale de l’affaire Quillent-Pateau. Né le 14 octobre 1911 à Seur (Loir-et-Cher), il devient gardien en février 1938 à Saint-Denis. Membre du Parti communiste, il met son activité militante entre parenthèses de son recrutement à 1941. Il fournit alors des renseignements au PCF, cache des évadés et héberge des réfractaires au STO. Il transporte aussi des armes, distribue des tracts et journaux clandestins et trouve du travail à Blois pour un militant communiste parisien recherché. Au moment de son arrestation à son domicile, le 7 mars 1943 à 8 heures par les BS, il est membre de trois organisations : France Combattante, OCM et L’Honneur de la Police. Lors de la perquisition une lettre d’un militant communiste détenu au camp de Pithiviers est retrouvée. Après des séjours à la Santé, au Cherche-Midi et à Fresnes, sous l’inculpation de propagande communiste, il est déporté le 20 septembre 1943. Il meurt à Mauthausen le 4 avril 1944. Homologué adjudant, il sera décoré de la Médaille de la Résistance et de la Croix de guerre. Ce père d’un enfant de trois ans avait été recruté par son collègue Marcel Delnef.