Max BERNSTEIN

Est né le 27 mars 1920 à Düsseldorf en Allemagne qu’il fuit en 1936 avec sa famille après la victoire du nazisme. Sa famille s’installe au Pré-Saint-Gervais dans la banlieue parisienne et fonde un atelier de retraitement des métaux non ferreux. En 1939 à l’âge de 19 ans Max BERNSTEIN s’engage dans l’armée française et après la défaite entre dans la Résistance où il sera sous le pseudonyme de Gros Max, l’un des membres importants du bataillon Carmagnole-Liberté. En mars 1942, un ancien des Brigades internationales, Joseph KUTIN est chargé par la direction de la Main-d’œuvre immigrée (MOI) – un mouvement dirigé par le poète arménien Misrak MANOUCHIAN – de créer deux unités de francs-tireurs partisans pour opérer dans la région lyonnaise (sous le nom Carmagnole) et dans la région grenobloise (sous le nom Liberté). Ces deux unités devant organiser la guérilla et des sabotages contre l’occupant allemand.

Le bataillon Carmagnole-Liberté sera, entre autres exploits qui essaiera, en s’opposant à une unité motorisée de la Wehrmacht, de libérer des détenus politiques de la prison Saint-Paul à Lyon. Au cours de cette action, les résistants sont contraints de se replier sur Villeurbanne (Rhône). Leur arrivée dans cette banlieue ouvrière va déclencher un soulèvement spontané et populaire qui verra Max BERNSTEIN prendre la tête de l’insurrection qui aboutira à la libération de Villeurbanne.

Après la guerre Max BERNSTEIN reprendra l’entreprise familiale de fondera, son action dans la Résistance sera plus tard célébrée par Charles Hernu ministre de la défense et maire de Villeurbanne.

Max BERNSTEIN est mort à Paris le 17 avril 2001 à l’âge de 81 ans.