LEROY Albert

Albert Leroy « Bernard » est fait prisonnier lors de la débâcle de 1940 mais s’évade et retourne dans son vollage natal d’inval (près de Gisors).

Les propriétaires de la carrière où il travaille sont proches des Pierson résistants de la première heure. Franc-tireur et Partisan (FTPF), il échappe une première fois aux Allemands venus l’arrêter, et communique avec sa femme par des messages transmis par ses camarades FTP.

Arrêté à Creil et emprisonné à Rouen, torturé, il s’évade en tuant son gardien. Il revient à Gisors et contribue au développement du Front National pour la Liberté et l’Indépendance, mouvement dont les FTPF forment la branche paramilitaire. Gisors abrite ainsi Simone et Auguste Gillot.¹c’est aussi dans ce lieu qu’est édité et imprimé le Patriote de l’Eure, organe départemental du Front national pour la Liberté

Albert Leroy poursuit ses activités résistantes à Paris mais, dénoncé par lettre anonyme, il est assassiné le 10 avril 1944 à la sortie du métro Porte de Saint-Cloud. Les Allemands l’inhument sans informer sa famille dans le cimetière de Pantin.

En octobre 1944, son corps est transféré dans le cimetière de Gisors où une cérémonie d’hommage est organisée.