Léo HAMON

Léo Hamon, trente-deux ans, avocat à la cour d’appel de Paris, est démobilisé à Toulouse en 1940. Il devient codirecteur du journal clandestin Combat du Languedoc puis responsable de l’action ouvrière pour la région R4 de Combat. En juillet 1942 à Montauban, il rédige l’un des premiers tracts appelant à refuser le volontariat de la relève ». Début 1943 à Paris, il prend la tête du Comité des jeunes au sein du CAD, créé par son ami Yves Farge, journaliste au Progrès de Lyon. En concertation avec les responsables des mouvements résistants de jeunesse, il leur communique les informations du NAP et leur distribue de faux papiers. En février 1944, il conduit à Paris l’opération de destruction du fichier du STO. Au printemps 1944, il devient responsable en Ile-de-France de « Ceux de la Résistance », et entre au bureau du Comité parisien de Libération. Membre de l’Assemblée consultative provisoire à la Libération, celui qui deviendra secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement en 1969, est l’auteur de De Gaulle dans la République (Pion, 1958).