LAPLANCHE Henri, Ferdinand

Auteur de la fiche : Alain Prigent & Serge Tilly

LAPLANCHE Henri, Ferdinand

LAPLANCHE Henri, Ferdinand est né le 18 février 1918 à Saint-Carné (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fusillé le 31 mai 1944 à Saint-Jacques-de-la-Lande ;
cordonnier ; FTP ; membre du Parti communiste clandestin.

Son père Jean Laplanche, facteur né en 1894, épousa Marie Motreuil, ménagère, née en 1896.

Célibataire, Henri Laplanche demeurant 24 rue des Hautes Voies à Dinan (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fréquentait les ouvriers carriers du bassin du Hinglé (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).

Il fit partie du groupe FTP chargé de mener des opérations militaires sensibles dans les régions de Dinan et de Vitré (Ille-et-Vilaine). La libération de deux membres de la direction FTP d’Ille-et-Vilaine, Jean Marie Guérillon et Jean Marguerite, arrêtés le 1er avril à Dinan, devint un objectif majeur. Après une première tentative infructueuse, une vingtaine de résistants puissamment armés de revolvers et de mitraillettes s’introduisirent dans la nuit du 11 au 12 avril 1944 au sein de la prison de Dinan pour les exfiltrer.

Cette opération, qui resta dans la mémoire collective comme un fait d’armes relevant de l’épopée, fut menée sous la responsabilité personnelle de Louis Pétri, chef des FTP d’Ille-et-Vilaine.

Le 8 mai 1944, Henri Laplanche fut arrêté au Hinglé par des Feldgendarmes qui l’incarcérèrent à la prison Jacques Cartier de Rennes.

Le 30 mai 1944, il fut jugé et condamné à la peine de mort. Le lendemain 31 mai 1944, il fut fusillé à 6h35 au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la¬Lande avec ses neuf camarades Marcel Blanchard, Jean Brault, René Fayon, Jean Garnier, Louis Hesry, Francis Lafranche, Charles Maillard, Jean Perquis, et Hippolyte Thomas. Henri Laplanche avait 26 ans. Henri Laplanche fut d’abord inhumé au cimetière de l’Est à Rennes. Exhumé le 16 septembre 1944, il fut inhumé au cimetière de Dinan le 18 septembre 1944.

Son nom figure sur la plaque du camp de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande et sur le monument de la Résistance et de la Déportation à Dinan.

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Commentaire de l’auteur

Sources : -Archives,. Côtes d’Armor 2W112, 1140W84. -Épopées glorieuses de la Résistance dans les Côtes-du-Nord, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes du Nord n`2 [19951 ; -Louis Pétri, Les hommes du Maquis, Le Patriote de l’Ouest, 1945 ; Ouvrage collectif, Le peuple des carrières, : Éditions Apogée, 2011; Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord 11940-1944), Les lieux de mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire des Côtes-du-Nord, n°10, 2004 et n°11, 2005. -État Civil : précisé par la mairie de Saint-Carné. Relevé en novembre 2012 sur le cahier N°12 de mai 2011 du comité de la Résistance populaire dans les Côtes du Nord