JOUBIN Jean

Alors que les Allemands se replient sur Lorient, le jeudi 3 août, des armes parachutées sur la commune de Mérillac sont distribuées à la Mairie de Saint-Vran, lorsqu’un convoi allemand se présente en provenance de Collinée, la réaction est immédiate, des coups de feu sont tirés. Ce sont donc des Allemands furieux, à la recherche d’hommes que Jean JOUBIN croisera en revenant des champs, en fin de matinée ce 3 août accompagné de sa femme. C’est dans l’ignorance des évènements qui viennent de se dérouler qu’il se trouve nez à nez avec les soldats, mis en joue et sommé d’avancer Jean JOUBIN est fusillé quelques mètres plus loin, sur la route, près de la forge, sous les yeux de sa femme.

Une stèle à sa mémoire et à celle d’Eugène MOULIN a été inaugurée le 11 novembre 2005 à Saint-Vran.