PERQUIS Jean "Justin"

Auteur de la fiche : Alain Prigent & Serge Tilly

Jean PERQUIS

PERQUIS Jean, Théodore, Elie

Mouvement : F.T.P. (Franc-Tireur-Partisan)

Date de naissance : 25-03-1917

Pseudonyme(s) utilisé(s) : Justin

Date de disparition :

31-05-1944

Son action dans la résistance :

PERQUIS Jean, Théodore, Élie, alias Justin
Né le 25 mars 1917 à Dinan (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fusillé le 31 mai 1944 à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) ; FTP.

Son père Elie Perquis, marin né en 1885, épousa Justine Lary, cuisinière, née en 1880.

Jean Perquis se maria avec Hélène Le Mée le 2 février 1941 à Quévert (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).

Jean Perquis, domicilié à Calorguen (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) avait intégré la Résistance FTP. Il fit partie du groupe chargé de mener des opérations militaires sensibles dans les régions de Dinan (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) et de Vitré (Ille-et-Vilaine). La libération de deux membres de la direction FTP d’Ille-et-Vilaine, Jean Marie Guérillon et Jean Marguerite, arrêtés le ter avril à Dinan, devint un objectif majeur.

Après une première tentative infructueuse, une vingtaine de résistants puissamment armés de revolvers et de mitraillettes s’introduisirent dans ta nuit du 11 au 12 avril 1944 au sein de la prison de Dinan pour les exfiltrer. Cette opération, qui resta dans la mémoire collective comme un fait d’armes relevant de l’épopée, fut menée sous la responsabilité personnelle de Louis Pétri, chef des
l’Ille-et-Vilaine.

Le 8 mai, Jean Perquis fut arrêté par les Allemands qui l’incarcérèrent à la prison Jacques Cartier de Rennes.

Le 30 mai, il fut jugé et condamné à la peine de mort. Le lendemain 31 mai 1944, il fut fusillé à au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande avec ses neuf camarades Marcel Blanchard, Jean Brault, René Fayon, Jean Garnier, Louis Hesry, Francis Lafranche, Henri Laplanche, Charles Maillard et Hippolyte Thomas.

Jean Perquis avait 27 ans.

Il fut d’abord inhumé au cimetière de l’Est à Rennes. Exhumé le 16 septembre 1944, il fut enterré au cimetière de Dinan le 18 septembre 1944.

Son nom figure sur la plaque du camp de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande et sur le monument de la Résistance et de la Déportation à Dinan.
d’état-civil comporte la mention « Mort pour la France ».

Commentaire de l’auteur

Sources : Archives dép. Côtes d’Armor 2W159, 1140W84. Épopées glorieuses de la Résistance dans les Côtes-du-Nord, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n°2 ; Louis Pétri, Les hommes du Maquis, Le Patriote de l’Ouest, 1945 ; Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les lieux de Mémoire …… État civil précisé par la mairie de Dinan