Diamant-Berger Jean-Claude

Auteur de la fiche : Livre : Poète oublié, ami inconnu, Édition Glyphe & Biotem, avril 2004

Jean-Claude Diamant-Berger

Né le 7 mars 1920 à Paris, il fait ses études au Lycée Montaigne et au Lycée Louis-Le Grand (bachelier et diplômé de l’École de Photographie). Très jeune, il était habité par ce qu’il appellera lui-même « des coups de passion verbale, des désespoirs à la René et des admirations fébriles. » Mais toujours ces rêves et ces délires, il les décrit, il les écrit- car sa passion la plus dévorante, c’est l’écriture.

Il était tout imprégné de LAUTREAMONT, GERARD DE NERVAL, RIMBAUD . Il rencontre un groupe de jeunes adeptes d’ANDRE BRETON. Il en est ébloui, retenant du surréalisme la définition « d’une poésie qui changerait le rêve en action » .

Homme de gauche, pacifiste, le 25 mai 1940, il est arrêté par la police française pour avoir distribué des tracts pacifistes et pour son appartenance à la 4° Internationale. Le 10 juin au moment de l’évacuation de la prison de la Santé il s’évade et réussit à rejoindre la zone libre le 15 Septembre – Arrivé dans le midi, mobilisable, il est affecté aux Chantiers de la Jeunesse. Il est démobilisé en janvier 1941 et réussit à quitter la France en septembre 1941. Le 21 juillet 1942 il arrive à Londres où il est envoyé à l’École des Cadets de la France Libre (équivalent de St Cyr). En 1943, à la sortie de l’Ecole des Cadets de la France Libre, il devient aspirant parachutiste (promotion Fezzan Tunisie). et En 1944, il arrive à Bayeux, où il est affecté au service photo-presse-cinéma et photographie pour la célébration du 14 juillet à Caen.

Le 18 juillet ou 24 juillet 1944 (date incertaine), c’est en mission sur les bords de l’Orne qu’il est tué.

Il est enterré au cimetière britannique de Ranville.- Il a son nom au Panthéon sur la plaque dédiée aux poètes morts au champ d’honneur et une stèle au Jardin des Poètes Porte d’Auteuil Paris.

En sa qualité de parachutiste, 3ème Bataillon SAS-3ème R.C.P, son nom figure sur le mémorial SAS à Sennecey Le Grand près de Chalons-sur-Saône depuis septembre 2002.

Poète surréaliste, il est membre de plusieurs revues : « Réverbères » (1938-1939), de la « FIARI » (1939), de « La Main à plume » (1941-1944).

Bibliographie

poèmes, fascicule préfacé par Raymond Aron, publié à Londres, 1944

Poèmes, L’Eternelle revue – Eluard, 1945 (intervention collective)

La Résistance et ses poètes France 1940-1945 Éditions Pierre Seghers

Poèmes d’Éverlor, Pierre Seghers, 1951

Coloriage en l’honneur de Federico Garcia Lorca mort, GLM, 1971 -Intervention collective

Revues :

Les Réverbères (1938-1939), Clé (1939).

Expositions collectives : Les Réverbères (cat., 1938)