CROHARE Hubert

Auteur de la fiche : Gilbert Dupau

Hubert CROHARE

Est né à Mascara en Algérie, il est originaire de « Larrouzée » à Vignes près d’Arzacq dans les Pyrénées Atlantiques. Pendant la guerre il habite avec sa femme et ses trois enfants à Roquefort et travaille à la papeterie qui va lui servir de  couvertures  multiples en zone occupée.

1941-43 : Elaboration et participation au réseau de passage de la zone occupée en zone libre de résistants, de réfugiés, de juifs, de pilotes alliés.

Membre de l’ORA sous le pseudonyme « Oran ».

Son activité à la papeterie lui permet fabriquer de faux papiers et de faux certificats de travail, de camoufler des réfractaires au STO, de répartir et de cacher des résistants en forêt aux environs de Roquefort.

 Lors de la rafle du 21 avril 1944 il est arrêté, conduit à Bordeaux et relâché après trois semaines de prison. Les actions se poursuivent par sabotage de ponts et de voies de chemin de fer, l’élimination de miliciens, créant l’insécurité dans la région pour les troupes d’occupation.

Il est nommé président du Comité de Libération de Roquefort.

Juillet 44 : Le PC de la 7I7ème Compagnie du CFP s’installe à Sarbazan. Le fanion de la compagnie est baptisé Compagnie CROHARE  dont la marraine est l’agent de liaison Héléne REMAZEILLE.

Matin du 21 août 44 : Attaque d’une forte colonne allemande à Cère.

Soir du 21 août 44 : Défense de l’entrée de Mont de Marsan contre une colonne allemande qui remonte vers Bordeaux au cours de laquelle il tombe à la tête de ses hommes, sur le « Pont de Bats ». Les Allemands renoncent de passer par la ville déjà libérée, décrochent et repartent vers Dax. Le lendemain le corps du capitaine CROHARE est retrouvé dans un buisson, les quatre membres brisés.