HERVIOU Georges, Yves

Auteur de la fiche : Alain Prigent & Serge Tilly

HERVIOU Georges, Yves

HERVIOU Georges, Yves est né le 11 juin 1925 à Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fusillé le 3 juillet 1944 à Servet en Lannion (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; mécanicien ; FTP.

Son père Alphonse, Marie Herviou épousa Augustine Biannic.

Célibataire, Georges Herviou était domicilié place du Centre à Guingamp.

Membre du maquis de Pont-Melvez (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il fut arrêté sur dénonciation le 27 juin 1944 avec quatre autres Résistants : Marcel Berthelot, René Forestier, Henri Prual et Jean Tallec, alors que le groupe venait d’exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques.

Lors de son incarcération à la maison d’arrêt de Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), Georges Herviou subit pendant plusieurs jours d’affreuses tortures dans la salle d’interrogatoire d’une maison réquisitionnée par les Allemands au 55 boulevard de la Marne à Guingamp.

Jugé et condamné à la peine de mort, selon un article paru dans L’Ouest-Eclair du 19 juillet 1944 « pour attentats contre les voies ferrées et d’attaques à main armée contre des soldats et des civils » par un Tribunal militaire allemand, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp d’aviation de Servel.

Georges Herviou avait 19 ans. Son corps fut retrouvé le 18 septembre 1944 dans une fosse.

Il fut inhumé au cimetière de Guingamp.
Le nom de Georges Herviou figure sur le monument du terrain d’aviation de Servel.

Commentaire de l’auteur

Sources : -Archives dép. Côtes d’Armor 2W91, 165J3 et 68J4. -Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord 11940-19441, Les lieux de mémoire, -Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n°10, 2004 et n°11, 2005. . Relevé en novembre 2012 sur le cahier N°12 de mai 2011 du comité de la Résistance populaire dans les Côtes du Nord