Graillot Albert

Turma-Vengeance

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GRAILLOT Albert

Albert Graillot est né en 1926. Dès l’été 1942, le jeune Albert Graillot (il a seize ans) participe à l’évasion de soldats français en leur permettant de traverser la Loire, route de Decize (après Imphy dans la Nièvre) au pont des Bois. Il rejoint, par l’intermédiaire de Roger Lemoncu, réfractaire le réseau « Vengeance » du secteur, dirigé par Christian de Saint-Phalle, après le 11 novembre. Il distribue des tracts, porte des plis.

En juin 1943, tout en facilitant, toujours au même endroit l’évasion de soldats français, il participe à un premier parachutage.

En juin 1944, il participe de nouveau à un parachutage et rejoint le maquis Mariaux entre Forcy et Moussy. Là, il s’entraîne au tir, effectue des patrouilles de nuit, et avec un fusil-mitrailleur, participe aux combats autour de Crux-la-Ville du 12 au 16 août 1944. Avec ses camarades, il doit couper la route sur Forcy aux troupes allemandes, puis sur ordre se replie le 14 août au soir en direction du Morvan et assure avec la 1ère compagnie la sécurité des blessés vers Sainte-Marie.

Le 1er septembre 1944, participe aux combats de Corancy, le 9 défile lors de la Libération de Nevers, puis stationne à Saint-Pierre-le-Moûtier. Le 20 s’engage comme volontaire pour la durée de la guerre et est démobilisé en janvier 1946.

Albert Graillot intègre la Garde républicaine à pied, part en Indochine pour vingt-huit mois en novembre 1949.

A son retour d’avril 1952 jusqu’en novembre 1979, Albert Graillot poursuit sa carrière de Garde Républicain au sein de l’escadron motocycliste de l’escorte présidentielle.