GOTTLIEB née POLTURAK, Aurélie

Née le 11 juin 1892 à Lvov (Pologne), Aurélie Gottlieb est critique d’art et de littérature à Paris. Après le soudain décès de son mari, le peintre Léopold Gottlieb, elle se consacre au travail social. Réfugiée à Lyon sous l’Occupation, elle devient la secrétaire de M Jarblum, dirigeant de l’Organisation sioniste de France ((FSJF) et de la Fédération des sociétés juives de France (FSJF), avec lequel elle passe dans la clandestinité dès la constitution de l’UGIF en janvier 1942. Elle continue malgré les risques à assurer le service des allocations versées aux familles juives nécessiteuses de la FSJF, au siège de l’UGIF rue Sainte-Catherine. Le 9 février 1943, la Gestapo de Klaus Barbie fait irruption dans les bureaux de la FSI arrête tout le personnel présent, y compris Aurélie Gottlieb. Aussitôt transférée à Drancy, elle parvient à envoyer deux lettres émouvantes et courageuses à ses deux filles cachées à Lyon. Elle est déportée vers Auschwitz sans retour le 23 juin 1943 par le convoi 55.