Glaeser, Léo

Né le 30 octobre 1987 à Riga (Lituanie). Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Paris. Le lendemain, l’avocat Léo Glaeser réunit à son domicile des membres de la Fédération des sociétés juives de France, de la colonie scolaire, des groupes yiddish, pour prendre en charge les cantines de Paris et les maisons d’enfants de La Varenne-Saint-Hilaire. Les participants savent déjà que les difficultés vont surgir pour les Juifs. Léo Glaeser et David Rapoport du groupe Amelot (branche clandestine de la colonie scolaire) refusent dans un premier temps d’entrer dans l’UGIF mise en place par les Allemands et essaient de paralyser son action. Après l’arrestation et la déportation de David Rapoport, Léo Glaeser rejoint la zone Sud, où il veut fédérer les organisations juives d’émigrés. C’est à Grenoble, en 1943, qu’est créé le Comité général de défense juive qui élit Léo Glaeser comme secrétaire général. Arrêté par la Gestapo à Lyon le 28 juin 1944, Léo Glaeser est fusillé le 29 juin 1944 ,à Rillieux-la-Pape avec Krzykowski, quarante-six ans, Maurice Schlisselman, soixante et un ans, Ben Zimra, vingt-quatre ans, Zeizig, cinquante-sept ans Proch, quarante-deux ans et un inconnu âgé d’une trentaine d’années. Ces otages ont été choisis pour être fusillés par Paul Touvier, chef de la milice française de la région lyonnaise, parce qu’ils étaient juifs.

Numéro du dossier  de Léo Glaeser déposé au Mémorial de la Résistance juive en France à Yad Vashem Jérusalem