CLERGEOT Georges Louis-Emile "Yaya, Zochig"
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Georges Louis-Emile CLERGEOT
Le brigadier-chef Georges Louis Emile Clergeot Yaya, Zochig, a joué un rôle important dans la Résistance comme dans l’immédiat après-guerre. Né le 30 mai 1898 à Champlitte (Haute-Saône), il intègre la Préfecture de Police en janvier 1924. Au moment de sa révocation comme franc-maçon, le 26 septembre 1941, il fait partie, comme brigadier-chef, de l’encadrement de l’Ecole pratique des gardiens de la paix implantée sur le site de Beaujon, laquelle fut une importante structure de résistance policière. Vite membre de la Résistance, il intègre Zadig après avoir déjà adhéré au FNP, faisant la liaison entre les deux organisations ainsi qu’avec LibéNord. Chef de groupe au sein du FNP, dont il fut parfois l’éminence grise, il était spécialisé dans la fourniture de faux-papiers, mais fut aussi artificier dans certains attentats. Les premiers tracts du FNP sont tirés chez lui. En mai 1943 il réussit un sabotage de pylônes dans l’Oise, où il réside. Son fils est fusillé après avoir été pris en mission pour la Résistance le 10 novembre 1943. Clergeot devient commissaire divisionnaire en 1944, et prend sa retraite en 1949, décoré for Courage. A la Libération, on l’a désigné comme membre de la Commission d’épuration au sein de laquelle il joue souvent un rôle modérateur, freinant le zèle vengeur d’Airaud, totalement étranger à la chose policière. Il meurt le 27 juillet 1968.
Une salle de la PP porte son nom, ainsi qu’une rue de Notre-Dame-de-l’Isle (Eure).