de Caunes Georges

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Georges de Caunes

Georges de Caunes fut d’abord, à vingt ans, combattant dès la déclaration de guerre, Résistant, maquisard, traduit deux fois en Conseil de guerre, en 1940-1944, emprisonné à Bordeaux.

FILLEUL DE MANDEL

Né à Toulouse le 26 avril 1919, cinq mois après la « Victoire de 1918 », la « der des ders », il était le filleul de Georges Mandel (1885-1944), élu député de la Gironde en 1919, quand son père était sous-préfet de Lesparre, dans le Médoc, soutien du cabinet Clemenceau, avant de siéger en 1938-1940 dans les cabinets Daladier et Raynaud, abattu sauvagement le 7 juillet 1944 – juste 60 ans ! – par des miliciens, en forêt dé Fontainebleau sur le chemin forestier, d’une rafale de mitraillette, pour venger la mort de Philippe Henriot (1889-1944), assassiné le 28 juin à 5h50, dans son appartement de fonction, 10 rue de Solferino Paris 7°

SUR LA LOIRE (1940)

Licencié en droit à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le jeune Georges, précepteur, élève officier, est soldat de l’Armée française, en kaki, en septembre 1939.

Il a participé à la Seconde Guerre mondiale pendant cinq ans. Dans la débâcle de juin 1940, le troufion de Caunes remonte vers le nord pour tenter d’arrêter l’ennemi sur la Loire.

Après l’armistice de Rethondes, il veut gagner Londres. Il tente d’embarquer à Marseille. Il est arrêté. II passe en Conseil de guerre pour désertion.

Il se retrouve ensuite comme « planton » sur la fameuse « ligne de démarcation » qui coupe la France en deux Frances d’inégale étendue. Il la franchit dans le mauvais sens… pour un rendez-vous galant.

AU CONSEIL DE GUERRE

II est capturé par les SS. Il est emprisonné à Bordeaux (zone occupée), traduit une seconde fois en Conseil de guerre. Libéré, il entre en Résistance. Il gagne le maquis en 1944.

Il était chevalier de la Légion d’Honneur