Georges BIERET

Instituteur à Tauxigny, près de Tours, il est arrêté le 25 mars 1942, par la police française, pour avoir reçu un groupe de volontaires.

Lors de son transfert à Tours au dépôt de la Préfecture, Quai des Orfèvres à Paris, il adresse une lettre à sa femme. Voici le mot à ses enfants :

 « Votre papa est en prison, mais il n’en rougit pas, et vous ne devez pas avoir honte. J’espère bientôt être parmi vous. Surtout soyez bien sages. Vous voudrez bien me conserver un peu de votre chocolat, car je n’ai que de l’eau et du pain. Vous penserez un peu à moi quand vous serez dans votre lit, car je n’ai même pas de la paille, simplement le parquet, qui est assez dur ».

Avec Henri Réné Boubou il est  transféré à Paris, puis remis aux autorités allemandes et incarcérés au Cherche-Mdi. Tous les deux ils sont ensuite transférés au Fort de Romainville, transformé en dépôt d’otages. À la suite de sabotages, ils font partie, avec Gaston Breton, des 110 otages fusillés au Mont-Valérien, le 21septembre 1942.