DITRY Geneviève

Auteur de la fiche : Témoignage de Geneviève DITRY

Geneviève DITRY

Témoignage de Geneviève DITRY née en 1926 du Réseau Buckmaster

  » Je suis une ancienne résistante de Saint Servan-sur-Mer, agglomération de Saint Malo. J’avais pour chef Louis PÉTRI. J’avais été contactée en août 1943 à l’age de 17 ans par une amie Françoise ANGÉ fille du colonel en retraite ANGÉ habitant rue de la Motte à Saint Servan-sur-Mer

J’avais pour contact Françoise ANGÉ et Jeannette MARCHAND (ou LE MARCHAND). Je n’ai fait qu’obéir aux ordres donnés : mise dans boites aux lettres des collaborateurs de papiers. Empaquetage et envois (avec de fausses adresses d’envois) par la gare de colis de nourriture ou de … chaussettes.

Remise de messages à un endroit désigné à la « Goutte de Lait » à Saint Sevran. J’ai suivi sur ordre de Louis PÉTRI un cours d’auxiliaire de Croix-Rouge. J’ai aidé un policier de Saint Servan M. MARIVAIN à transporter une machine à écrire volée la veille à la police de Saint Servan, dans une remorque de bicyclette.. Ce policier travaillait avec M ORTU. Ce policier M. MARIVAIN est mort quelques jours après une rencontre extraordinaire lors d’une réunion d’anciens résistants à Saint Malo en 1994. Je n’ai pu le revoir pour avoir des précisions, il faisait partie du réseau Buckmaster. Autre Résistant de mon réseau le Colonel ANGÉ – probablement réseau SOE Oscar. Selon M René DAVID il servait de boite à lettre : ce M. DAVID qui travaillait à l’époque à la « Biscuiterie Giraudroux » à Saint Servan, lui apportait des renseignements sur les Allemands. Un autre colonel le colonel POULAIN travaillait avec le colonel ANGÉ .A une soirée sur la Résistance sur la Résistance en 1994 à Saint Malo, J’ai rencontré pour la première fois Annick MUSTÉ épouse de Louis JOSSE, c’est la fille du capitaine MUSTÉ – appelée « Foulard Rouge » en Résistance – Elle travaillait sous les ordres de son père. Elle a fait le coup de feu à la Libération, a aidé au maquis de Broualan et bien d’autres prouesses dont messages à transporter. Françoise ANGÉ transportait de la dynamite et aussi des messages demandés par son père. Comme son amie Annick MUSTÉ c’étaient deux vraies résistantes. La famille ANGÉ, maison bombardée, est repartie à Versailles à la Libération. Nous ne sommes pas revus « .