JACOB François

Auteur de la fiche : François Fouré

François JACOB

François JACOB est né en 1920. Il appartient a une famille républicaine et croit en la démocratie. D’une famille patriotique et de tradition militaire, son grand-père est général, son arrière-grand-père a fait la guerre de 1970 contre les Prussiens, il s’indigne contre la violence du nazisme. Etudiant en médecine, il a donc 20 ans lors de la défaite qui pousse sur les routes de France les colonnes de réfugiés. Le 17 juin, il est à Vichy où sa mère vient d’être inhumée et il entend le message du maréchal PETAIN qui a demandé l’armistice. Il s’insurge et part avec sa voiture pour Bayonne et Saint-Jean de Luz et frappe aux portes des représentations britanniques. Des bateaux polonais sont à quai et embarquent les troupes polonaises formées en France après l’écrasement de la Pologne, mais sont gardés par un cordon de gendarmes. Profitant de la ressemblance des uniformes, quelques soldats français se glissent à bord. François et son ami Roger DREYFUS passent avec eux.

Arrivés en Angleterre ils sont dirigés vers l’Olympia puis au camp d’Aldershot où le général de GAULLE vient les voir et leur tient le discours qu’ils attendent.

François JACOB est nommé médecin auxiliaire puis médecin lieutenant des FFL . Il se trouve devant Dakar puis participe à l’offensive de Libye, aux combats de Tunisie où il est blessé pour la première fois. Son unité est rattachée à la 2ème DB et il débarque en Normandie le 1er août 1944, il est blessé une second fois à Avranches par une bombe à fragmentation et sera soigné à Paris au Val de Grâces.

Le futur prix Nobel de Médecine n’a jamais éprouvé de doute quant au sens des combats des Français Libres.

 

COMMENTAIRE DE L’AUTEUR Source : D’après Philippe Lacarrière : « Les volontaires de l’aube » Editions du Félin, 1999