FORESTIER René
F.T.P.
Auteur de la fiche : Alain Prigent & Serge Tilly
FORESTIER René
FORESTIER René, Philippe est né le 26 juin 1924 à Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fusillé le 3 juillet 1944 à Servet en Lannion (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; garde-voie ; FTP.
Son père Arsène, Pierre, Joseph Forestier, cordonnier, épousa Marie, Yvonne 011ivier, cuisinière.
Garde voie, René Forestier demeurait à Guingamp. Membre du maquis de Pont-Melvez (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il fut arrêté sur dénonciation le 27 juin 1944 avec quatre autres Résistants : Marcel Berthelot, Georges Herviou, Henri Prual et Jean Tallec, alors que le groupe venait d’exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques.
Lors de son incarcération à la maison d’arrêt de Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), René Forestier subit pendant plusieurs jours d’affreuses tortures dans la salle d’interrogatoire d’une maison réquisitionnée par les Allemands au 55, boulevard de la Marne à Guingamp.
Lors de son incarcération il subit pendant plusieurs jours d’affreuses tortures. Il fut amputé d’une jambe à Pédernec (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) la veille de son exécution.
Jugé et condamné à la peine de mort, selon un article paru dans L’Ouest-Eclair du 19 juillet 1944 « pour attentats contre les voies ferrées et d’attaques à main armée contre des soldats et des civils » par un tribunal militaire allemand, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp d’aviation de Servel.
René Forestier avait 20 ans.
Son corps fut retrouvé le 18 septembre 1944 dans une fosse.
Le nom de René Forestier figure sur le monument du terrain d’aviation de Servel en Lannion. Il fut inhumé au cimetière de La Chesnay en Guingamp.
Commentaire de l’auteur
Sources : -Archives dép. Côtes d’Armor 2W91, 165J3, 165J10. 165J3. -Joseph Darsel, La Bretagne au combat, Le Signor, 1980 ; Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-194e Les lieux de mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n°10, 2004 et n°11, 2005.