Fernand Leriche

Membre des Étudiants socialistes, adhérent au comité Amsterdam-Pleyel, Fernand Leriche adhère au Parti communiste en 1933. Institu­teur à Fresnes, à Gentilly et à Paris (14^e arrondissement), il est membre du groupe de Jeunes de l’Enseigne­ment, puis de la commission des Jeunes de la section départemen­tale de la Seine du Syndicat national des instituteurs. Pendant la guerre, Fernand Leriche, sans être lui-même clandestin, participe à l’activité des communistes de la région pari­sienne (naissance de l’Organisation spéciale, réunions d’instituteurs syndicalistes) et est l’adjoint du res­ponsable à la propagande du Front national pour la rive gauche de Paris. En septembre 1942, il devient membre de la direction du Front national universitaire de la région parisienne, et, l’année suivante, de la direction clandestine de la section départementale du SNI. À partir de juin 1944, envoyé dans l’Allier, il exerce des responsabilités dirigean­tes pour le Front national des Intel­lectuels dans le centre de la France. À la Libération, il quitte l’enseigne­ment pour le journalisme (La Vie ouvrière, Servir la France, Dialogues universitaires, L’École et la Nation ainsi qu’à l’organe de la Fédération syndicale mondiale) tout en militant activement au SNI.

Fernand Leriche a occupé diverses responsabilités au sein du Parti communiste français. Il a été maire adjoint communiste d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) de 1965-1977.

Il s’est investi également dans de nombreuses associations (il était membre du conseil national de l’ANACR depuis octobre 1982). Au Musée de la Résistance il a été parmi les premiers à rejoindre André Tollet dans les années soixante.