André BLANC

Fils et petit  de fils de cheminot. Entré au Pari Communiste clandestin en 1941. Son père membre des FTP est arrêté le 24 décembre 1942, André qui participait avec lui à la Résistance a pris le relais et comme pour sa 4° année l’école normale de Dijon a été supprimée. Il part dans une Khâgne à Paris, inscrit au Front National Universitaire, il fait des allers-retours entre Paris et Dijon. le 16 mars 1943Il installe le maquis Bertrand à Saulieu dont le responsable était son ami Georges LAMOTTE.

Entre temps il rencontre une institutrice Marcelle DENIS, résistante et communiste,  qu’il épousera en novembre 1944.

Appelé au S.T.O. il entre en clandestinité au lieu de rejoindre l’École normale supérieure de Saint-Cloud.

Il apprend par une feuille de papier à cigarette jetée d’un train  le départ de son père pour le Struthof où il devait décéder le 14 janvier 1944

En juin 1943 il devient, à 21 ans, responsable régional du Front National pour la Côte d’Or. Il fonda un journal « La Bourgogne Combattante » imprimé à Beaune par Odette JARLAUD.

Sa planque à Dijon c’est chez Marguerite VIEILLARD En 1944 il est rattaché à l’État Major F.F.I. du sud de la Région, commandée par le « Capitaine BRUNE » puis après la mort de celui-ci le 11 aout 1944, par le « capitaine DUFOUR. André et Marcelle DENIS quittent Dijon le 28 août 1944 pour le sud du département chez Odette et Jean-Pierre  COUSTOU.

Le problème principal est de trouver des armes. Le docteur NASICA d’Arnay-le-Duc réussit a en récupérer beaucoup des caches établies par Georges LAMOTTE avant sa déportation.

Pendant ce temps Marcelle DENIS cherchait des renseignements pour l’armée de Lattre dans le sud du département. Après la libération de Dijon André BLANC poursuivit au grand jour la parution de la « Bourgogne Combattante » Puis il poursuivra ses études à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud jusqu’à l’agrégation de Géographie et un doctorat.

Marcelle DENIS est devenue elle aussi professeur émérite de l’Université de Dijon