Le mardi 27 mars dernier, dans la salle des fêtes de la Mairie du IIIe arrondissement de Paris, s’est tenu notre traditionnel et toujours très attendu  Printemps des Poètes de la Résistance. Devant une salle comble dont plusieurs Résistants, les élèves des collèges Béranger et Alviset, et ceux du lycée Voltaire ont fait résonner des vers inscrit dans la mémoire de la Résistance

La chorale du lycée Voltaire a repris avec une grande émotion, certains des chants les plus connus de la Résistance : le chant des Marais, le chant des Partisans, ou encore le chant de l’affiche rouge, entonnant ces vibrantes paroles :

Et c’est alors que l’un de vous dit calmement

Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre

Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir

Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent

Les élèves du collège Pierre Alviset ont quant à eux interpréter le chant italien Bella Ciao, avant de réciter à plusieurs voix un poème, en compagnie d’élèves italiens :

Les élèves du collège Béranger ont ensuite récité certains des poèmes les plus connus de la Résistance, comme Avis de Paul Eluard, ou A ma mère de Gisèle Guillemot. On a ainsi entendu :

« Demain sans doute ils vont nous tuer

C’est dur de mourir à vingt ans

Mais sous la neige germe le blé

Et les pommiers déjà bourgeonnent

Ne pleure pas

Demain il fera si beau »

Marcelle Rosnay, qui a lu le poème de Micheline Maurel Le plus triste que tout, et surtout celui de son mari, Jean-Pierre Rosnay, Poème codé.

Madame Geneviève Guillbaud invitée, a lu un poème de Jean Pierre Rosnay, Ordre du jour.

« Ne pas se laisser séduire par la facilité

Sous le prétexte que les pires

Se haussent commodément au plus haut niveau

Et que les meilleurs ont peine à tenir la route

Etre digne du privilège d’être

Sous la forme la plus réussie : l’homme.

Ou mieux encore, la femme. » 

Une fin de poème qui n’a pas manqué de faire sourire notre jeune public …