Paul Vallier. La liberté à tout prix.

Par Pascal Estadès   Auteur : Pascal Estadès    Éditions : Musée de la Résistance et de la déportation de l'Isère

Il est bien difficile de parler de la Résistance en Isère sans  évoquer le nom de Paul Vallier. Comme Gaston Vallois, il constitue à la Libération l’incarnation parfaite de celui qui a résisté à l’occupant et aux forces gouvernementales. Paul Vallier devient dès 1944 une légende, au point que son nom de guerre, « Vallier », se substitue dans les récits et les noms de rue à son véritable patronyme : Gariboldy.

Né en 1919, Paul Gariboldy grandit à Ecully, près de Lyon, et à Saint-Martin d’Hères. En 1941, il entre aux établissements Merlin Gerin, où il fait connaissance de Gustave Estadès. Ce dernier, qui dirige un groupe de résistants le prend comme son adjoint.

Paul Gariboldy devient le chef du groupe franc de Combat en juillet 1943. Il entre alors dans la clandestinité sous le pseudonyme de « Vallier ». Il met en place une guérilla urbaine qui ne laisse aucun répit ni à la Milice ni aux autres groupes paramilitaires servant la politique du gouvernement de Vichy.

Recherché par la police et les milieux collaborationnistes, il tombe dans un guet-apens à Fontaine le 22 mars 1944. Il meurt à 24 ans es armes à la main, sous les balles de ceux qu’il affrontait depuis plus d’un an. Le combat de Paul Gariboldy trace jusqu’à nos jours un sillon lumineux : celui du combat pour la liberté. La liberté à tout prix.

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