PODEUR Roger

Auteur de la fiche : Marc Fineltin

Roger PODEUR

Fils d’ingénieur en construction navale, Roger PODEUR est né le 11 avril 1920 à Brest. Son père étant affecté à Dakar en 1935, il passe ses deux baccalauréats outre-mer. Déclaré inapte à l’école navale lors de la visite médicale il prépare et passe le concours de Saint-Cyr en 1940. Sans attendre les résultats, il s’évade de France à la fin du mois de juin, pour rejoindre en Angleterre le général de Gaulle. Parti de Brest à bicyclette jusqu’au Conquet, Il a juste de temps de prévenir sa mère de son départ en bateau. Engagé à Londres pour la durée de la guerre comme soldat de 2ème classe, au 1er bataillon de Chasseurs le 1er juillet 1940. Après avoir suivi des cours d’élève sous-officier à Farnborough, il suit ceux d’élève aspirant. En mai 1941, est embarqué à destination de Pointe Noire où il est affecté au régiment de tirailleurs dû Tchad, noyau des forces du général Leclerc. Avec son unité il participe aux opérations dans le sud Libyen (Fezzan).

Fin mars 1942 nommé sous-lieutenant puis lieutenant il participe à la deuxième campagne du Fezzan et aux opérations de la Force L au printemps 1943. Affecté au régiment de marche du Tchad de la 2ème DB, il embarque pour la Grande Bretagne en avril 1944. Il débarque en Normandie du 1er août 1944 comme chef de peloton d’obusiers de 75m/m et se distingue particulièrement dans les combats. de Normandie. Il participe à la Libération de Paris puis à celle de Strasbourg et termine la guerre en Allemagne. Nommé capitaine, il est affecté au

4ème régiment de marche du Tchad en Extrême Orient et débarque à Saigon en octobre 1945 les ordres du commandant Massa n mois plus tard au cours d’une embuscade il sera blessé par b à Ben-Kt« . Rentré en France en avril 1947, il part pour le Congo à Brazzaville, réaffecté au RTST. En 1953, Roger PODEUR est volontaire au bataillon Français de l’ONU et combat en Corée.

En 1954, à la tête du bataillon de marche indochinois il se distingue à plusieurs reprises dans les combats est volontaire au bataillon Français de l’ONU et combat en Corée. En 1954, à la tête du bataillon de marche indochinois il se distingue à plusieurs reprises dans les combats mais le 21 mai il est blessé au massif de Khenon par des éclats de mortier. Rentré en France il est muté à Saint-Maixent en 1956. Après avoir été affecté une nouvelle fois au RTST en 1958 à Fort Lamy comme commandant du 2e bataillon, il est affecté en 1963 à Vannes. Nommé lieutenant-colonel, en 1965 il sert en Allemagne en qualité d’officier de liaison de la 7e armée Américaine puis en 1968 à lEtat-Major du général Massu. Nommé colonel en 1969. Il fait valoir ses droits à la retraite en 1977. Il se retire ensuite dans la région brestoise. Décédé le 20 septembre 2005 à Brest, Roger PODEUR était titulaire des distinctions et décorations principales suivantes

 

Grand Officier de la Légion d’honneur

Compagnon de la Libération

Croix de Guerre 39-45, (six citations)

Croix de Guerre des TOE.,(3 citations)

Croix de la valeur militaire, (1 citation)

Médaille de la résistance.