PRIOLET Albert

Auteur de la fiche : Marc Fineltin

Albert PRIOLET

Avant-guerre, Albert PRIOLET est un des policiers les plus célèbres de France. Au sein de la PP, avec son compère du Centre des Recherches, le commissaire Charles FAU-PAS-BRIDET, il a arrêté de nombreux espions allemands, dont Mata-Hari. Il se distingue particulièrement en 14-18 dans le « camp retranché de Paris ». Il a aussi lutté contre la subversion communiste, perquisitionnant en 1923 le siège du PC et obtenant l’inculpation de plusieurs de ses dirigeants pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Priolet est né le 6 décembre 1882 à Saint-Germain-en-Laye, où une rue porte d’ailleurs son nom aujourd’hui. Secrétaire de police en 1908, commissaire en 1915, il est divisionnaire

en 1934, directeur-adjoint de la Police Judiciaire de la PP en 1937 et l’offensive allemande le trouve chef de l’Inspection Générale des Services. C’est sous son autorité qu’est traitée l’affaire du Coq Gaulois.. Mis à la retraite, il devient Président de la Société Amicale du Syndicat Général de la Police et des Anciens Combattants PP. Il est relevé de ses fonctions le 26 septembre 1941, car franc-maçon. C’est en essayant de constituer un groupe de résistance que les Allemands, assouvissant leur vengeance, l’arrêtent.

Déporté à Sachsenhausen en août 1942, ensuite à la prison de Hagen, comme interné administratif, puis à Oranienburg, il y meurt le 27 août 1942 « d’insuffisance cardiaque et d’un œdème aux poumons ». Il était officier de la Légion d’Honneur.