Louis Le Goff : « raconté » par Henri Ecochard

Louis Le Goff : "raconté" par Henri Ecochard

Ancien des Forces Françaises Libres  Henri Ecochard « raconte » le parcours de l’un de ses amis et  compagnon d’armes  : Louis Le Goff

Vidéo

Durée : 3:39

Louis LE GOFF « raconté » par Henri ECHOCHARD

L’engagement

« Louis Le Goff avait 17 ans et travaillait dans son café, dans le café-restaurant de son père à Brest. Le 17 juin, il n’accepte pas la défaite de Pétain et le lendemain part en Angleterre s’engager dans l’armée anglaise. Quelques jours après, il apprend à Londres que Charles de Gaulle a les mêmes idées que lui et il s’engage de préférence dans la France Libre plutôt que l’armée anglaise.

L’action

 Dès août 40, Louis Le Goff est opérationnel, il est déjà soldat, pour lutter contre les parachutistes allemands qui étaient annoncés mais qui ne viendront pas. En décembre 40, le grand Charles transforme l’unité dont il était, à laquelle il appartenait en école de sous-officiers, officiers et spécialistes, et lui choisit les parachutistes.

En 1941, il part en Syrie avec son unité de parachutistes d’Angleterre et il rejoint les SAS, les fameux parachutistes anglais du commandant écossais David Stirling et ils sont les premiers en Libye à contourner le front pour attaquer les dépôts et les aérodromes allemands, entre Tripoli et Benghazi et il réussit, il réussit avec son groupe un coup de maître en détruisant une centaine d’avions dans un aéroport de Derna à côté de Benghazi. Mais il est grièvement blessé et prisonnier évacué en Italie, ça c’était en avril 1942.

Rétabli en 1943 en Angleterre et guéri, il redouble de courage pour à ce moment-là, puisque la victoire est en vue, sauver le plus vite possible tous les résistants intérieurs de France et d’Europe, qui plus la guerre dure en Europe, plus risquent d’être matraqués…et d’être très… et massacrés. Et alors à ce moment-là, il est de nouveau remonté et le 6 juin 1944, il est dans les premiers à être parachuté à, en Bretagne, pour aider les maquis, pour former les maquis, il est de nouveau volontaire dans les Ardennes en décembre 44, de nouveau volontaire parachuté en Hollande en avril 1945.

A la fin de la guerre, en juin 45, il est démobilisé, il retourne à Brest et son papa et sa mère lui donne le café-restaurant où il a fondé une famille ».