Roger BARBEROT

La force X est au mouillage en rade d’Alexandrie. La défaite et les évènements de Mers El Kébir l’ont placé l’attentisme. Cependant Dans les états-majors, plusieurs officiers cherchent malgré tout à gagner les forces anglaises. Parmi eux, sur le TOURVILLE, l’enseigne de vaisseau BARBEROT pense qu’il peut encore convaincre et affiche avec méthode des appels dans les postes d’équipage. Il est placé aux arrêts de rigueur avec un factionnaire devant sa porte. A 11 heures du soir, il lui demande un verre de bière et profite de son absence pour s’éclipser. Il cherche à monter dans le canot qui assure la liaison avec la terre mais il en est empêché et après avoir plongé, il est de nouveau pris et placé dans sa chambre avec une garde renforcée. Le lendemain, il est conduit son bonne escorte à bord du paquebot LA PROVIDENCE qui ramène en France les réservistes de la force X. Avec l’aide d’un maître d’hôtel, il cherche une nouvelle fois à gagner le quai. Il manque d’être repris mais il est sauvé par un remorqueur anglais qui le mène à bord de l’HMS RAMILLES. Mais il ne peut rester à bord et l’amiral anglais le fait conduite à terre, au consulat général d’Angleterre. Le consul a pris toutes les dispositions pour le faire conduire au Caire où il retrouve deux autres officiers de la force X, d’ESTIENNE D’ ORVES et MICHAUD.

Engagés dans les Forces Françaises libres aux confins égypto-lybiens dans les rangs du 1^er régiment de fusiliers marins, il participe aux combats d’Afrique du Nord, d’Italie et de Provence en août 1944. Il remonte la vallée du Rhône avec le 1^ère DFL, se bat pour la libération de l’Alsace et termine la guerre dans  les montagnes d’Authion à la frontière franco-italienne.