de GEYER LA THIVOLLET Narcisse

Auteur de la fiche : Sources : notice nécrologique du journal Le Monde.

Narcisse de GEYER LA THIVOLLET

Fils d’un militaire tué un mois avant l’armistice de 1918, et sorti de l’école de cavalerie de Saumur – il sera plus tard autorisé à adopter le surnom La THIVOLLET en souvenir du nom de la forêt de la Drôme où il devait implanter un maquis – il appartient en mai/juin 40 à la 4ème division blindée, commandée à l’époque par le colonel de Gaulle. Intrépide officier il se bat fougueusement et est décoré de la Croix de guerre avec citation à l’ordre de l’armée

Après l’armistice, il sert, à Lyon au 11ème Cuirassiers et en 1942 il réussit, à la barbe des Allemands à gagner, avec ses hommes et les emblèmes de trois régiments le nord de la Drôme où il parvient à reconstituer une unité militaire au service de la Résistance.

Capitaine puis commandant GEYER LA THIVOLLET organise sabotages et coups de main contre les Allemands. Mais son caractère entier favorise peu la communication, alors que son cheval, son képi et le fanion à fleur de lys du 11ème Cuirassiers, conduisent certains résistants civils à le considérer comme un affreux royaliste

En décembre 1943 il reçoit l’ordre de monter sur le plateau du Vercors dont il sera l’un des chefs les plus actifs dans sa partie sud, celle qui connaîtra une répression sévère des troupes nazies aux Baraques, à Vassieux-en-Vercors et à la Chapelle-en-Vercors.

Jusqu’en août 1944 il sera l’un des plus importants chefs militaires de la région à la tête de son 11° « Cuirs ».

Il est titulaire de la médaille de la Résistance, de la Croix de guerre. Il était commandeur de la Légion d’honneur.

Il est mort à Bürden au Luxembourg à l’âge de 81 ans.