Conférence du professeur Antoine Prost sur René Cassin

Rencontre prévu le 07/03/2012

 Conférence du Professeur A. Prost donnée à l’invitation de MER, à la Fondation de la Résistance, a l’occasion de la biographie qu’il vient d’écrire avec le professeur Jay Winter et éditée chez Fayard

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Je vais m’efforcer de rendre hommage à un illustre inconnu, car force est de constater qu’aujourd’hui René Cassin est bien oublié. Son souvenir, même parmi les juristes, a pratiquement disparu et aucun d’eux n’y a consacré un colloque et l’on pourrait aussi s’interroger sur ce que son enseignement a apporté de nouveau.

Voilà un homme qui a occupé des prestigieuses et importantes fonctions : compagnon du général de gaulle en 1940 – élu de la France à la Société des Nations la S.D.N pendant 14 ans de 1924 à 1938 – Vice-président du Conseil d’Etat – président du Conseil d’Administration de l’ENA – membre du Conseil Constitutionnel – président de la Cour Européenne des droits de l’homme – Prix Nobel de la paix en 1968 et qui aujourd’hui est oublié ;… Comme quoi les notoriétés officielles ne résistent pas longtemps à l’usure du temps !

Pour expliquer l’importance de ce personnage je partirais, de manière sans doute un peu irrévérencieuse, de ces quelques lignes de son testament daté du 25 août 1974, qu’il rédigea deux ans avant sa mort survenue en 1976, où il écrit « …  cependant je crois, quand raison du service que j’ai rendu à la France aux coté du général de Gaule qui était seul quand j’ai répondu à son Appel du 18 juin 1940, je crois sincèrement que je mérite d’être au Panthéon aux côtés de Félix Eboué, de Jean Moulin. De Gaule à son tombeau et son monument à part… ». Si cette humilité, par rapport à de Gaulle me va droit au cœur…, il faut quand même, un certain sentiment de son importance et disons le mot une certaine vanité pour souhaiter demander, dans son testament, à être enterré au Panthéon. Il ajoute et explique : « …que si ses services exceptionnels n’étaient pas jugés suffisants, je pense que le peuple français devine d’instinct tout ce que j’ai tenté au lendemain des deux guerres, pour les droits de l’homme et pas la même pour la paix. Sans m’illusionner sur les résultats déjà acquis. J’ai conscience que de mon vivant ont été créée une organisation internationale et surtout une mystique qui n’existait pas encore… et si j’ai combattu toute ma vie pour l’existence et le pour le rayonnement de la France c’est pour la France des Droits de l’homme et non pour une patrie ordinaire ».

Dans ce texte tout est dit : Charles de Gaulle auprès de qui il fut présent parmi les premiers et pout Cassin lui-même trois points importants : D’abord ce qu’il a tenté au lendemain des deux guerres, après la première et la seconde, et qui vont pour lui peser dans le même sens : celui de la conjonction entre les droits de l’homme et par la même pour la paix ; c’est-à-dire entre l’esprit de Genève et l’esprit des droits de l’homme. Dans ce testament il mentionne   la création d’une organisation internationale avec ensuite, la naissance d’une mystique qui n’existait pas encore. Mystique qui très va resurgir au milieu des années des années 70 dans les organisations internationales non gouvernementales « les ONG », comme « Amnesty internationale » qui vont beaucoup faire avancer les droits de l’homme et qui d’une certaine manière ont pris la relève de la première génération des droits de l’homme qui fut la génération des deux guerres mondiales : celle de René Cassin.

Dans la vie de René Cassin il y aura toujours un avant et un après la Grande Guerre.

Avant, c’est un jeune homme juif, dont le père est athée, non-pratiquant et républicain au sens où cette génération d’hommes, d’avant la première guerre mondiale, était «dreyfusarde» et laïque. Au contraire sa mère est une Israélite pratiquante qui ne mettra son fils au lycée qu’après l’âge de 14 ans à cause   des problèmes d’observance liés au Sabbat. Les parents divorceront, le couple ne résistera pas à cette différentes appréciations religieuses.

Cassin est un jeune homme brillant, qui passe le baccalauréat mathématique et philosophique et fait une licence d’histoire et de droit à Aix-en-Provence. Il continue ses études à Paris pour passer son doctorat et soutenir en 1914 ses thèses pour l’agrégation de droit. A Paris, au cours de ses études il fait partie d’un cercle d’étude qui porte le nom d’un juriste allemand et s’y un certain nombre d’amis dont Paul Ramadier avec qui il restera en contact avec lequel il correspondra depuis Londres. Plus tard ils travailleront ensemble sur la révision constitutionnelle de 1958. Ni l’un ni autre, au demeurant n’apprendront parfaitement le rôle d’un président de la République, dans le cadre d’un régime présidentiel tel que le voulait le général de Gaulle.

René Cassin durant ses études à Aix s’est épris à Aix de la fille d’un professeur de l’enseignement catholique, qui fait des études d’art. Ils vivront ensemble à partir de janvier 1910 et se marieront en avril 1917 avec comme témoin Paul Ramadier. Ce mariage, pour les parents de René et de Simone n’est pas bienvenu pour sa mère en particulier épouser une non-juive est une véritable trahison. Pour la famille de Simone fille d’enseignants catholiques se mettre en ménage avec un juif même non pratiquant en ce début du 20ème siècle cette idée devait sembler pour le moins pas très évidente. Le mariage durera jusqu’à la mort de son épouse en 1969.

A l’automne de 1914 René Cassin s’apprête à passer l’agrégation, mais guerre va tout changer. Mobilisé il ne passera pas l’agrégation et est blessé gravement le 12 octobre 1914 du côté de Saint Michel en Lorraine. Grand blessé de guerre, après 6 mois d’hôpital toute sa vie il devra porter un bandage.

Mais malgré sa gravité cette blessure ne changera rien à sa trajectoire. En 1916 il enseigne le droit à la faculté d’Aix puis passe l’agrégation à la fin de 1919 et en 1920 il est nommé professeur agrégé à la faculté de droit de Lille et donc entame une carrière de professeur de droit on ne peut plus classique. Très vite, sans sacrifier son enseignement très apprécié, il va militer à l’Union Fédérale des Mutilés de Guerre et se mobiliser à la cause des victimes de guerre. Cause qu’il va connaître d’abord localement en entrant dans l’association des mutilés de guerre à Aix-en-Provence. Pour les blessés de guerre regroupés au sein de cette association, il s’agit pour eux de faire reconnaître leur invalidité ; Cassin va donc y consacrer une partie de son temps et mettre ses compétences de juriste à leur cause.

Quel est l’enjeu : Savoir si c’est un droit ou si c’est une indemnité que l’Etat leur doit. Mais ce dû de l’Etat est-il une charité ou un droit …derrière dette question c’est tout le rapport du citoyen qui se pose. Il s’agit d’un droit l’Etat est confronté à un devoir et le droit du citoyen devient, en quelque sorte, naturel et qui peut être recherché devant les tribunaux

Quand on a un droit vous pouvez donc vous rendre ce droit par un tribunal en cas de conflit

IL faut donc une institution

Qui sera réglé par le tribunal des pensions. Et ce fut très difficile que de faire inscrire dans la loi le principe du droit à réparation et les pensions de guerre des mutilés et invalides des veuves et orphelin se sont des droits

Il s’agit donc de droit et non de charité………

Donc reconnaître le droit aura des conséquences très rapide     Dès que le coût de la vie augmente les pensions deviennent insuffisantes et donc les associations de mutilés dont l’Union Fédérale de Cassin présidera en 1922/23 qui est la principale association de mutilés et anciens combattants en France L’Union fédérale des Anciens Combattants 900 000 adhérents en 1930 beaucoup plus que la CGT qui à l’époque 700 000

Dans cette fédération certains disent ont aurait plus de facilité à obtenir la revalorisation de nos pensions si l’on disait clairement que cette revalorisation ne doit concerner que ceux qui ont vraiment combattus par rapport à ceux qui certes ont des invalidités mais qui ne sont pas directement imputables aux combats menés dans les tranchées.

Mais si l’on dit seuls ont droit à une pension ceux qui ont directement combattus on sort alors du droit à réparation … ce n’est plus un droit c’est une récompense pour s’être battus

Et Cassin va se battre pour le droit du citoyen par rapport à l’Etat qui va amener au droit de l’homme

Cassin dans cette Union comme beaucoup d’autre ancien combattant milite pour la Paix

L’obsession des gens qui ont fait la guerre de 1914 de faire en sorte que la guerre devienne impossible

C’est un espoir qui naît bien avant les point de Wilson et l’idée d’une organisation internationale     Etats-Unis d’Europe     ou d’une société des nations qui va être ensuite dans les points du président Wilson et autour desquels va se construire le traité de paix de 1919 ce traité qui va créer la société des Nations

La SDN est là pour arbitrer contre les Etats et ne pas permettre qu’un Etat face la guerre s’il n’a pas raison de faire la guerre ;;;; et vous n’avez pas raison de faire la guerre je prendrai des sanction

Idée profondément révolutionnaire et cette idée pour qu’elle est quelques chances de s’imposer il faut que cette idée soit soutenue

Et alors l’idée de Cassin est de créer une grande association internationale d’anciens combattant qui pourra dire collectivement nous a qui avons fait la guerre de tous les pays, et donc aussi des allemands des autrichiens nous vous disons il ne faut pas recommencer d’où la nécessité d’une telle organisation internationale de la paix.

La guerre de 1914 débouche sur cette sorte de pacifisme international   qu’est l’adhésion à la SDN et la volonté de la renforcer

Et Cassin va réussir avec la complicité des gens du bureau international du travail c’est-à-dire d’Albert Thomas, d’Adrien Texier qu’il retrouvera à Londres en 1940 et va créer un grande ONG qui s’appelle la conférence internationale des associations de mutilés et anciens combattants et qui va regrouper des combattants de tous les pays et compris ceux anciennement ennemis pour faire pression sur la société des Nation et sur les gouvernements qui sont réticents par rapport à la SDN

Ce qui vaut à Cassin être nommé par Herriot en 1924 membre de la délégation française à la SDN a          au côté de Léon Jouhaux qui représente le monde du travail ainsi le monde des anciens combattant est représenté par Cassin et le monde du travail représenté par Léon Jouhaux à l’époque SG de la CGT.

Et tous les ans de 1924 à 1938 Cassin passe un mois à Genève et là il va rencontrer toutes une série de juriste de tous les pays qui travaille dans le même sens Grecque Nicolas Politis, ce groupe réfléchi au fondement juridique de la limitation de la souveraineté nationale

Parce qu’une organisation nationale, qu’est-ce que l’arbitrage premier des 3 grands principes de Genève  de la SDN en 1929 : arbitrage ; sécurité et désarmement. L’arbitrage c’est le croit d’intervenir pour limiter la souveraineté national des états alors l’Etat n’est plus seul maître de décider s’il fait ou ne fait pas la guerre

Et la discussion sur les limites de la souveraineté des Etats fait l’objet de conférence à La Haye et Cassin en 1930 fait une série de leçon tout à fait intéressante qui concerne aujourd’hui une certaine actualité et sur le domicile comme fondement de la citoyenneté par opposition à la nationalité. On fonde la citoyenneté sur le domicile et non pas sur la nationalité. Quand vous habitez quelque part cela vous donne des droits

Il y fait une réflexion entre l’Etat et l’Habitant

En 1933 à la SDN autour d’un incident minime l’occasion de trancher les principes

Un Juif silésien fonctionnaire en Galicie région transférée à l’Allemagne le 3ème Reich lui retire son emploi (traité de 1922) il se plaint à la SDN qui trouve le renvoi de ce fonctionnaire illégitime Allemagne par la voix de Goebbels vient à la SDN dire « charbonnier est maître chez soi l’Allemagne du 3ème Reich fera ce qu’il voudra avec ses Juifs et ses polonais » Ici l’Etat qui n’accepte pas qu’on limite sa souveraineté international par rapport aux autres, Etat qui va s’avérer capable de déclarer la guerre tout seul est une Etat qui n’accepte pas qu’on limite sou pouvoir arbitraire à l’égard des citoyens l’Etat Léviathan comme l’appelle Cassin s’il ne respecte le droit à l’égard de ses voisins du point de vue international, il ne respecte non plus le droit de ses habitants en politique intérieure : les deux vont de pair ainsi l’Etat Léviathan est donc un Etat arbitraire dont l’autorité n’est pas soumise au droit ni au droit international, ni au droit intérieur et ça s’est le lien entre les droits de l’homme et la paix  la limitation de la souveraineté international est nécessaire à la fois pour faire respecter les droits de l’homme et pour assurer la paix

A partir de 1933 /34 Cassin découvre progressivement qu’il est dans une impasse, il est dans une impasse parce que il n’est pas vraiment reconnu à Paris comme il aurait pu le mériter et du point de vue international le climat se dégrade qui va aboutir à Munich Cassin ne démissionne pas de la délégation française mais cesse de se rendre à Genève désespérant le la SDN qui a été incapable de s’opposer à l’invasion de la Manchourie, de l’Ethiopie

Mais il y a plus grave, à l’intérieur de l’Union fédérale des mutilés Cassin perd de l’influence, il est contesté les appels à la vigilance à l’Allemagne nazie ne lui valent pas beaucoup d’amis

Rupture d’amitiés

A cette période Cassin même pense qu’il a qu’au cours de ces années perdu son temps en se consacrant aux A.C

Voilà quelqu’un qui a milité pour la paix, pour les anciens combattants la paix a abouti à

Munich et les AC ont abouti à la brouille avec ses anciens amis à cette date Cassin est dans une impasse

Survient la guerre la débâcle et Cassin part le 24 juin 1940 de Bayonne pour l’Angleterre

Pourquoi Cassin part-il à Londres …je ne le sais pas …..Il ne l’a pas dit, dans ses carnets intimes on voit qui part une décision qui murit progressivement mais il n’y a pas un moment où il fait le bilan et explique son départ

L’Appel du général de Gaulle n’est sans doute pas décisif ; Dans ses carnet il ne mentionne pas l’avoir entendu ni qu’on lui en ait parlé Ce qui a joué un rôle :

Le patriotisme de l’ancien combattant de 1914, être battu par mes allemand c’est pas possible non plus pour les Anciens combattants de 14 l’armistice c’est ce qu’on a obligé les allemands à signer en les AC l’armistice est une forme de capitulation – en 1918 les allemand n’ont pas été autorisés à négocier l’’armistice – Ce sont les 4 grandes puissances vainqueurs en 1918 (USA – GB – France et Italie) qui ont imposés les traité de paix et les allemands ont signé sans discuter d’yi la naissance du terme de Dictat est né du côté allemand

Pour Cassin admettre ça c’est impossible vieux réflexe de patriotisme si l’on retrouve dans un texte que l’on voit dans un texte qui             appel qu’il a fait à la radio de Londres en septembre 1940 pour l’anniversaire de la bataille de la marne et dans cette allocution radio diffusée fait parler le soldat inconnu qui dit : c’est pas pour ça que je me suis battu   mais nous nous prenons l’engagement que nous allons relever le défi et un jour nous reviendrons à l’Arc e Triomphe et nous te dirons é toi soldat inconnu s’est fait       très précieux et important texte pour Cassin qui demandera qu’il figure dans sa tombe texte d’un patriotisme modèle 14

Il y a aussi un coté lucidité) l’égard de ce que va devenir la France par ailleurs Cassin est certainement persuadé que pour un professeur de droit juif il n’y a pas grand-chose à espérer de la France de Vichy

Pour lui l’armistice c’est la capitulation, la France livré à Hitler et il connaît comment sont traitait des professeurs juif en Allemagne et donc s’attends à subir le même traitement en France d’autant que ses activité de recherche ne sont pas centrale.

IL a aussi quelque chose de plus, le coté continué la lutte , il Ya aussi le coté je n’ai plus rien à faire ici et y a un côté dégout , dégout de la France de la              capitulation dégout de ces gens qui se réjouisse de la raclée que les allemands sont en train d’administré au Front Populaire, pour Cassin s’est insupportable il te dans ses mémoires le récit d’un diner Grand hôtel de Normandie à Bordeaux ou ces gens qui se réjouisse ces gens son hilare dans une France battue mais ils sont hilare c’est un beau coup au a été fait à ces salaud du Front populaire, l’Angleterre aura la raclée qu’elle mérite ….. Pour Cassin c’est la France qui est battue et non le front populaire   lui, inspira un véritable dégoût   donc il part et son choix est lourd de conséquences

Il part avec peu pour reconstruire sa vie en Angleterre avec la valeur de 2 mois de traitement de plus il ne connaît pas un mot d’anglais et Simone non plus et il part avec le sentiment qu’il ne reviendra pas en France somme toute avec le sentiment d’un départ sans retour

Bien accueilli à Londres et il rencontre le général de Gaulle le lendemain de son arrivée et la généal. lui dit : vous tombez a pic pourquoi tombez-vous à pic ? Parce que la vielle Churchill a reconnu de gaulle comme chef des Français libre Il vrai que Churchill aurait sans doute souhaité reconnaître quelqu’un d’autre, de plus connu comme mais les hommes politiques se conte défilé et les haïtes gradé aussi en particulier le général Noguès dernier carte que Churchill espérait jouer et qui était le résident général au Maroc Donc de Gaule sera reconnu seul.

Mais cette reconnaissance n’a aucune forme juridique et si Cassin tombe à pic c’est parce que de Gaulle lui demande l’après-midi de négocier avec les anglais du statut de la France Libre le problème est de savoir s’il y a une armée française sous commandement français ou si les français qui combattent dans l’armée anglaise comme d’autre polonais ou tchécoslovaque qui ont combattus en 14/18 dans l’armée française. Puis il y a aussi toutes les questions financières qui vont financer la France Libre ? La France Libre n’a pas de banque donc il faut que les anglais payent et qui paye à toujours à contrôler donc négocier le statut de la France libre n’est pas une tâche simple

Pourquoi de Gaulle a demandé ça Cassin ? Beaucoup réponde c’est un bon juriste mais il y en avait un autre qui était aussi présent à Londres Pierre Tessier à l’époque lieutenant et qui est dans l’entourage de Gaulle qui maître de requête au Conseil d’Etat qui pouvait faire l’affaire. Essentiellement car Cassin est connu des anglais Cassin est connu il a un carnet d’adresses quand il arrive la police des frontière anglaise lui demande quels sont ses garants en Angleterre et il indique le ministre de la guerre Anthony Eden une caution bourgeoise ! Et entres le président de la british légion son nom dit quelque chose à l’interlocuteur anglais et en plus Cassin à l’habitude de la négociation internationale donc le choix de Cassin n’est pas lié à sa compétence de juriste mais est lié à son expérience dans la négociation et en particulier comme membre de la délégation française à la SDN.

Et Cassin s’en tire bien et il va devenir l’un des principaux conseiller de Gaulle il est dans le premier cercle des Français Libre. Car dans le cercle des Français libre qui est le conseil de défense de l’Empire à l’automne de 1940 il est le seul civil. Il y a des militaires : Edgard de Larminat, Philippe Leclerc de Hauteclocque, Thierry d’Argenlieu, Emile Muselier, le médecin-général Adolphe Sicé et des gouverneurs de la France d’Outremer comme Félix Eboué, Henri Sautot.

Transcription JN